Un ancien membre du laboratoire primé aux HERA Awards 2017 dédiés à la promotion du développement du
Ce mardi 25 avril, à l’ULg, 16 jeunes diplômés issus des universités et hautes écoles e Belgique francophone ont été nominés ou se sont vus décerner le titre de lauréat lors de la 6e édition des HERA Awards, la prochaine étant organisée en 2018 à l'UMONS.
Parmi eux, dans la catégorie au Doctoral Thesis Award, figure un jeune diplômé Docteur en Sciences de l’UMONS, Gildas Todinanahary. Ce jeune chercheur de la Faculté des Sciences, entretemps rentré dans son pays d’origine, a été mis à l’honneur pour son travail intitulé « Évaluation du potentiel biologique, économique et social de la corralliculture dans le sud-ouest de Madagascar » et encadré par le prof. Igor Eeckhaut du service de Biologie des Organismes Marins et Biomimétisme.
Partout dans le monde, les récifs coralliens connaissent en effet depuis trente à quarante ans une profonde dégradation de leur état de santé. A Madagascar, les régions où ces récifs sont implantés sont généralement des zones de pêche traditionnelle. Dans sa thèse, Gildas Todinanahary analyse dans quelle mesure ces activités de prélèvements pourraient être complétées par une activité de coralliculture soutenable, destinée tant au marché de l'aquariophilie qu'à celui la conservation des récifs et de la biodiversité.
Pour évaluer le potentiel biologique et socio-économique de ce scénario, Gildas Todinanahary a réactualisé (notamment sur le plan génétique) des données biologiques anciennes, identifié les espèces de scléractiniaires (coraux durs, constructeurs de récifs) les plus intéressantes, étudié leur potentiel de reproduction naturelle, réalisé des simulations de transport et, enfin, mis au point un "business model". Celui-ci a démontré que l'élevage de corail, en tant qu'activité complémentaire, pouvait bénéficier aux communautés pêcheuses villageoises du sud de Madagascar tout en contribuant à la conservation de l'écosystème marin.